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Byron et L'Hellespont : à propos de l'Iliade XXIV, 545

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BYRON ET L'HELLESPONT : À PROPOS DE VILIADE XXIV, 545

Au début de l'été 1809, Byron s'embarque pour un long voyage dans le bassin méditerranéen : il ira ainsi de l'Espagne à l'Albanie puis en Grèce et jusque sur les côtes orientales de l'empire ottoman. Dès le début de l'année 1812, il devient célèbre grâce au succès que remportent les deux premiers chants de Childe Harold's Pilgnmage. Puis en 1813, il publie The Bride of Abydos, dont un passage va nous intéresser ici.

L'intrigue de ce poème, « A Turkish Taie » ', narre les amours tragiques de Zuleika que son père, le pacha Giaffir, veut marier à un parent du bey Oglou, Osman, alors qu'elle est amoureuse de Sélim qu'elle croit être son demi-frère et qui vit aussi au sérail. Durement humilié par Giaffir, Sélim révèle à Zuleika qu'il n'est pas le fils de Giaffir mais son neveu : Giaffir a tué son propre frère (le père de Sélim) pour régner à sa place. 11 décide alors de se révolter contre Giaffir, et de partir sur les mers avec sa bien-aimée pour y vivre, avec sa fidèle armée, une vie de piraterie. Réfugié dans une grotte marine avec Zuleika, Sélim, au moment même où ses marins vont le rejoindre, est assassiné par l'armée de Giaffir : son corps et sa tête, tranchée, vont rouler dans les flots, tandis que Zuleika meurt dans un dernier cri d'amour. Le poème, relativement long, comprend un premier chant de 14 strophes (482 vers) et un second de 28 (732 vers). A

1. Byron esl bien connu pour son philhellénisme, qui précède celui de la France1 ; mais la mode, aussi bien en Angleterre qu'en France, esl aussi au voyage en Orient (sur ce point voir par exemple l'excellent livre d'extraits rassemblés par Jean-Claude Berchet, Le lavage en Orient, Anthologie des ravageurs français dans le Levant au XIX'' siècle, Paris, Laffont, coll. Bouquins, 1985). La liste des « pèlerins » serait longue, on songera aussi à l'art pictural, notamment à Delacroix. Kn ce qui concerne Byron, Maxime du Camp note avec ironie dans ses Souvenirs littéraires, Paris, Hachette, 1882, p. 539 « A Missolonghi, où il mourut, Byron avait organisé à ses Irais une compagnie de pionniers d'artillerie ; il la passait en revue et la faisait manoeuvrer. Dans ces occasions, il portait souvent le costume des héros d* Homère : le casque avec le haut cimier rouge, la cuirasse à mailles, les cnémides en métal, le glaive coini battant sur la cuisse nue. (...) Plus habituellement, il était vêtu en Pallikare, avec le yatagan et les pistolets à crosse de vermeil passés dans la ceinture1. »

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